Tuesday, May 31, 2005


2 zhongzi, traditional Dragon Boat Festival food.

What tea is best with a Zhongzi?

The Dragon Boat Festival is coming (June 11). I just ate 2 zhongzi (glutinous rice with meat, dried shrimps, egg and mushroom wrapped in 2 bamboo leaves. See the picture above). My neighbour gave them to me. They are made by his mother and they taste fantastic! Spicy and a little oily, just like they should. Thanks, dear neighbour!

Given the strong taste, light teas wouldn't fit the glutinous rice. I recommend either a black pu-er, or a heavily fermented oolong. And since it's so hot again in Taipei, I choose to brew a liter of my oolong stems. What I won't finish will end up in the refrigerator to make iced tea.

Monday, May 30, 2005

Lu Yu's Cha Jing's original version

You can read it here and, of course, it's in Chinese.

And if you can't read classic Chinese and still want to read a nice book about tea, then try The book of tea by Kakuzo Okakura in English. And it's free!

Thanks to the Project Gutenberg, the classics are at your fingertips! You save USD 1.99 to USD 4 for the digital edition.

Reading Tea Masters blog is not just about tea. And it's definitely not a place telling you to waste your hard earned money on fancy sounding teas. An expensive pleasure may actually harm your life's balance. Tea Masters blog, an epicurean advocate, turns water and a few tea leaves into a spiritual beverage: on my blog, you can find good tricks to save money and enjoy the fitting tea for every occasion.

Tea Masters sighting

Tea Posur, a blog started last Monday(!), has written nice things about Tea Masters. Welcome to the Blogosphere!

Friday, May 27, 2005

Le thé infuse la politique

Le référendum sur la TCE en France est l'occasion de vérifier que tout est politique. Même le thé. Autrefois, c'est au nom de la liberté qu'on a fait la fête du thé de Boston. Aujourd'hui, on nous ressert la sauce socialiste à travers le commerce équitable, solidaire et durable (blablabla).

A Taiwan, le premier penseur de l'indépendance fut un négociant de thé. Voilà ce qu'écrit Teaparker dans son livre: "La rue du thé de Taiwan":

Lee Chun Sheng , le père du thé de Taiwan

Comment Lee Chun Sheng, agent de John Dodd, est-il devenu le père du thé de Taiwan ?

En 1908, le journal taiwanais « Renew Daily », Nakaisi Gyuurou écrit dans l’autobiographie de Lee Chun Sheng : « Les Taiwanais n’avaient aucune idée comment fabriquer le thé à l’époque, et leur travail en fut perturbé. Par chance, je me trouvais au nord de Taiwan et trouvais la géologie des terres très propice à la culture du thé. En conséquence, j’ai encouragé les fermiers locaux à maintes reprises de planter du thé. Beaucoup de profits ont été générés, et cela explique que les fermiers se soient tous mis à planter du thé. »
Lee Chun Sheng a ainsi permis à la production de thé du nord de Taiwan de passer de 150,000 cartons à 200,000, et il a également favorisé l’arrivée de travailleurs de Xiamen pour aider au plantage du thé. Son plus grand succès fut de distribuer le thé à New York City sous le nom de « Taiwan Tea », ouvrant ainsi le marché international pour les thés de Taiwan. Cependant, d’autres documents historiques montrent que c’est Dodd qui vendit en premier le thé Taiwanais sous le nom de « Formosa Tea ». Qui ouvrit le marché nord-américain n’a pas encore été tranché.

En 2002, la mairie de Taipei publia « Les personnages de Taipei » : « En 1869, Lee Chun Sheng exporta 210,000 jin (600gr par jin) de thé sur deux voiliers avec le label « Taiwan Tea » vers New York. »

Fan Tseng Ping écrit dans « L’histoire du développement du thé à Taiwan » : « John Dodd fut la première personne à vendre du thé taiwanais aux Etats-Unis. En 1869, l’an Tongzhi de la dynastie Ching, John Dodd embarqua 2131 dan ( 60kg/dan) de thé oolong au label « Thé de Formose », sur deux voiliers à destination des Etats-Unis. »

Mais dans « L’histoire de l’association des marchands de thé », on lit : « En 1869, 213,100 jin d’oolong au label « Thé de Formose » furent expédié directement aux Etats-Unis, rendant le thé taiwanais célèbre mondialement. »

Ces deux citations soulèvent les questions suivantes :
1. Quelle fut la quantité totale de la première cargaison expédiée aux Etats-Unis ?
210,00 jin ? Jin veut-il dire « shih-jin » ou bien « tai-jin » ? Il y a 100 grammes de différence. 2131 dan ? Un dan pèse-t-il 50 ou 60 kg ? Cela doit être établi clairement.
2. Comment fut transportée la cargaison ?
Au 19ème siècle, les bateaux de transports étaient soit chinois à fond plat soit des clippers. Or comment est-il possible qu’un « voilier » ait pu transporter une marchandis aussi lourde que 213,100 shi-jin de thé ?

Ces quelques questions n’ont jamais remis en cause, toutefois, la place qu’occupe Lee Chun Sheng dans l’histoire du thé à Taiwan.

Lee Chun Sheng a commencé par le commerce du thé et a fait fortune en élargissant son champ d’activités. De plus, ce fut un écrivain prolifique. Il était un génie de l’histoire moderne de Taiwan, et pas que parmi les marchands, mais aussi parmi les intellectuels.

Lee Chun Sheng est né le 12 janvier 1838 à Xiamen, Fujian, Chine. Son père chrétien le fit baptiser en 1852 par un prêtre de l’église de la Congrégation britannique. C’est au contact des membres européens de cette église qu’il apprit l’anglais et le commerce. Il fit fortune en exportant le thé et en tant qu’agent vendeur de gasoil. Il acheta plusieurs propriétés à Da Dau Cheng et au centre de Taipei.

De nos jours, son mémorial, son église et sa résidence existent toujours à Da Dau Cheng.

Mémorial Lee Chun Sheng, 44, Guei De Street peut être atteint par la Min Sheng West Road. Ses murs rouges n’indiquent pas la relation entre leur propriétaire et le thé. Aujourd’hui, les trois batiments ... au No. 148-150, Di Hua Street, Sec. 1, furent l’ancienne résidence de Lee Chun Sheng et sont actuellement occupés par « Lien Hua Alimentation », « Ding Mau droguerie » et « Fu Tai Droguerie ». Un autre endroit rempli d’antiquités est au No. 42, Gan Zhou Street, bien que personne n’habite à l’intérieur. Mais le signe chinois « Lee » est gravé en rouge au-dessus du porche et il attire l’attention des passants.

Comment Lee Chun Sheng, simple agent, est-il devenu riche marchand, puis le premier penseur de Taiwan ?

En 1857, âgé de 20 ans, il commença à travailler pour la firme britannique Elles & Co à Xiamen, et continua à vendre du thé dans son magasin « Ouest Transport ». En 1866, Lee Chun Sheng accompagna John Dodd à Taiwan pour devenir son agent exclusif dans le commerce du thé. Il passa alors dix années à enseigner aux fermiers comment planter et produire du bon thé, et géra le commerce de thé de J. Dodd si bien que son « Thé du nord de Taiwan » devint populaire et le thé devint l’une des premières industries de Taiwan.

Après la faillite de Dodd & Co, Lee Chun Sheng devint l’agent exclusif de Boyd & Co. A ce moment, il fonda sa propre firme, en février 1886 ; Lee Chun Sheng s’associa à Lin Wei Yuan de Pan Chiao et ils construisirent des maisons et des magasins dans les rues de Chien Chang et Chun Chio à Da Dao Cheng, les louèrent à des firmes étrangères et accélérèrent ainsi le développement de la ville.

Dans la même année, Lee Chun Sheng fut chargé d’ériger une digue pour protéger Da Dao Cheng. Ce fut le début de la défense contre les inondations de la rivière Tam Shui. En 1921, le National Geographic Magazine fit un reportage montrant une vue de la digue de Da Dao Cheng.

Après 40 ans de carrière, Lee Chun Sheng était devenu un prodige du commerce. Ses connaissances linguistques l’avantageaient dans les milieux politiques et économiques.

Lin Man Chio ecrit dans « L’industrie Taiwanaise » : « En 1897, Lee Chun Sheng quitta Boyd & Co en fonda sa propre firme et s’aventura énegiquement dans le business du gasoil. En moins de cinq années, sa firme faisait déjà jeu égal avec Jardine Matheson & Co, la « reine des firmes étrangères », dans le nord de Taiwan. La fortune qu’il accumula n’était dépassée que par celle de la famille Lin à Ban Chiao, et il devint le second homme le plus riche de Taiwan. Lee Chun Sheng faisait toutes sortes de commerce, pas que le thé et le gasoil, mais aussi le camphre, le riz, le sucre, le textile et les produits occidentaux. A cette époque, il était appelé le « pionier de l’industrie taiwanaise ».

Dans ses temps libres, il écrivait des essais sur les événements de son époque. De 1847 à 1893, il écrivit 90 commentaires. En 1894, sa première collection « Zu Zin Nouvelle Collection » fut publiée. Il publia également un livre touristique. En tout, il écrivit douze livres.

Mais ses écrits n’étaient pas très répandus et peu de gens les connaissaient. Cela dura jusqu’en 1992, quand professeur Huang Jun Jieh du département d’histoire de l’université de Taiwan fit un discours ayant pour sujet « Conscience historique et avenir de Taiwan » devant le Rotary Club de Taipei Ouest. Les écrits et les pensées Lee Chun Sheng furent alors mentionnés. Lee Ming Huei de l’institut de litérature et de philophie chinoise de l’Academia Sinica écrivit la majeur partie du livre : « La pensée de Lee Chun Sheng et son époque » dont voilà un extrait :
« Professeur Huang dit dans son discours que Lee Chun Sheng fut le premier intellectuel de Taiwan. Dans son discours, il fit part de ses efforts de rassembler un grand nombre de ses écrits et de ses maigres résultats dans cette recherche. Par chance, Mr. Lee Chau Ran, petit-fils de Lee Chun Sheng, était membre du club et présent lors du discours. Il se présenta et fut d’accord pour prêter les nombreux écrits de son grand-père en sa possession. »

Wu Wen Shing, professeur d’histoire à l’univeristé Normale de Taiwan dit dans son livre « La philosphie de l’effort personnel de Ching Chi Lee Chun Sheng » :
« Lee proclamait que le prix du thé du nord de Taiwan était plus élevé parce qu’il avait enseigné aux fermiers comment produire le thé, et parce que la compétition entre eux les incitaient à s’améliorer. La quantité produite augmenta de quelques dan à 150,000 cartons en seulement 10 ans (1875). On estima qu’en 1876, la quantité était de 200,000 cartons et constituait la majeure partie des exportation du port de Tam Shui. Le thé taiwanais était décrit ainsi : des feuilles fraiches, riches en goût et aux parfums subtiles, invincible dans le monde entier.
L’amour de Lee Chun Sheng pour le thé taiwanais est clair. Il était très critique de la philosophie évolutioniste. En ce point il différait de ses contemporains qui croyaient fermement dans le progrès causé par l’évolution.

La vertu de la voie des ancêtres fut mentionnée « L’histoire générale de la province de Taiwan » de professeur Zhen Tien Tsong : « D’après ses écrits, nous pouvons appeler cela une idéologie de l’éthique, mais pas une philosphie. »

La religion de Lee Chun Sheng était le christianisme. L’église Lee Chun Sheng situé au No. 40 Ganzhou Street porte l’inscription « Août, Da Zheng 4ème année, construite par Lee Chun Sheng ». Sur une plaque sur le toit est écrit : « Brulé, mais pas détruit » en écho avec l’esprit chrétien et la pensée de Lee Chun Sheng.

Homme d’affaire, intellectuel éthique et religieux, il fut également un activiste sur la scène nationale. En 1895, la ville de Taipei était en désordre, et il se prononça pour laisser entrer l’armée japonaise dans la ville. En 1896, le gouverneur japonais lui conféra une médaille.

Matayosi Seisin fit la description suivante dans « Voyage dans le Taiwan d’aujourd’hui et d’autrefois » :
Lee Chun Sheng fit fortune par le commerce et fit également démonstration de son talent en politique. Durant la période japonaise, parce qu’il avait évité un bain de sang en laissant rentrer l’armée japonaise dans Taipei, il ne fut pas seulement décoré, mais reçut également certains privilèges et obtint certaines positions dans l’administration japonaise.

Il fut en charge d’évaluateur dans le comité de Compilation de données sur l’histoire de Taiwan en 1922 et reçut un titre de noblesse de l’empereur Hirohito en 1923. Le 5 octobre 1924, il mourut. Son parcours de la traite de thé à penseur de Taiwan le met dans la catégorie des grands Taiwanais. Mais de nos jours, il n’y a pas de plaque commémorant sa mémoire dans son Mémorial de la rue Guei De et Lee Chun Sheng a été submergé par le cours de l’histoire.

Friday, May 20, 2005

To become a teamaster

I give 3 advices to improve your tea skills:
1. Find a reliable source (like this blog) or several good books and learn the fundamentals about tea,
2. Trust your taste to judge a tea,
3. Experiment by yourself.

On tea discussion groups, I often see questions like: "At what temperature should I brew my sencha, a Japanese green tea?"
Instead of asking others this question, what would a tea student do?
1. A quick search in the Internet will tell him to use roughly 79 to 87 degrees Celcius (175-190 Fahrenheit) (quite nice that they say a range instead of a precise temperature!)
2. Secondly, he would then try to brew his tea at 79, 83 and 87 degrees Celcius.
3. Then he would trust his taste and determine at which temperature his green tea tasted best.
4. If the tea tasted best at 79 or 87 degrees, he should try to further lower or increase the temperature to find out the ideal temperature.

You'll see below in my blog that I was successful at making green tea with boiling water. But this does not mean that boiling water will automatically work for you and your tea, too. On the contrary, boling water for green tea is like driving at high speed. The better the tea, the easier, but the slightest mistake may ruin your green tea. So it's up to each of us to find out at what temperature one gets the best result with each tea.

The same can be said about water quality, teapot material, teapot size, steeping time... The best answers are those you find by practicing tea and listening to your feelings.

Thursday, May 19, 2005


Here a close-up of the Japanese green tea after its last, fourth brew.

Steeped with just boiled water, this japanese green tea tasted great! I poured the water carefully and slowly on the wall of the gaibei. I then reduced the brewing time to avoid bitterness. This experience shows me you can't always trust popular beliefs about water temperature.

Un oenologue chez Teaparker

Que se passe-t-il quand un maitre de thé Chinois rencontre un oenologue Français?

Ils boivent!

Certes, cet oenologue qui but du thé chinois pour la première fois n'a pas senti tous les détails complexes du bi lo chun qui lui fut proposé. Mais il a remarqué que les sensations en bouche étaient très semblables au vin, un peu comme les mêmes notes de musique jouées par un autre instrument.

Ce qui l'a également fasciné, fut de constater la différence de goût d'un même thé bu dans une coupe différente. Ca n'aurait pas du tellement le surprendre, car un même vin se boira mieux dans un verre en crystal que dans un verre en carton!

Le thé, comme le vin, subit l'influence de trois éléments: le ciel (la météo), la terre et les hommes. Aimer tel breuvage, vous donne envie de savoir plus sur d'où il vient et qui l'a fait. Bref, entre hommes buvez et vous ne ferez pas la guerre (des sous-vêtements).

Wednesday, May 18, 2005

Unerwartet: TeaMasters ist Nummer Eins beim neuen Papst

Wer Papst Benedict bei Google sucht findet Tea Masters auf der ersten Seite! Wer hätte gedacht daß mein kleines Artikel über Spiritualiteet genügt um bei Google ganz oben zu landen?! Mindestens bin ich nicht der einzige der Benedikt Benedict schreibt!

Vor ein Paar Tagen gab's zum Thema Spiritualität und Tee eine Discussion in der Yahoo Tea-Disc Gruppe. Es wurde gefragt wer Tee und Spiritualität kombiniert. Dies machen zum Beispiel die Japaner bei deren Tee Zeremonie. Aber das kann eignetlich jeder der sich konzentriert und seinem G'tt für seine Freude am Tee dankt. Konzentration und eine ruhige Hand sind wichtig um guten Tee zu machen. Also macht es Sinn zu beten um Ruhe herbeizurufen. Diese Ruhe hilt dann die feinen Aromen des Tees erkennen und genießen.

Diese Freude am Tee, am Leben möchte dieser Blog mit der ganzen Erde teilen! T'ja, vielleicht hat Google recht: Benedict XVI. und dieser chinesischer Tee Blog haben mehr gemeinsam als erwartet.

Was: The number one tea blog

Yes! Tea Masters is No. 1 when you search tea blog with Google!

As I approach my first year blogging anniversary, I'll try to keep the high qualitea content that has made Tea Masters your Numero Uno.

Update: Within a day, TeaMasters Blog has lost its rank at Google.com. This how fast fame goes in the Internet world!

Wednesday, May 11, 2005

Various techniques to prepare a new Yixing teapot

A Tea Masters blog reader asks me what should he do with his new Yixing teapot. Most of the tea websites will give you more or less this kind of advice:

Seasoning a new Yixing teapot
1- Scrub the inside of the teapot with a sponge or a material that is not too abrasive
2- Rinse the teapot with clear water, fill it and then let it sit with the water inside overnight
3- Place the teapot in a big pot and cover it with water. Put the pot on the fire and once the water is boiling place the teapot inside and boil it for 30 minutes
4- After boiling the teapot in water, use it to brew some tea and pour it off in the pot. Fill the rest of the pot with water so that there is enough to submerge the teapot in it. Place the pot on the fire and put the teapot in it once it is boiling. Let the teapot sit for 3 minutes in the tea
5- Rinse the teapot with clear water

I heard about such techniques in the past, even before meeting tea master Teaparker. One day, after sharing some of my knowledge about wine tasting with him and other tea fans, he gave me a new Yixing teapot! (Thanks again, master.) But how should I prepare it before I can drink from it? Tea master Chih Jung Sien told us to forget the complicated techniques.

To clean the teapot, he recommends to pour hot water in the pot, pour it out and smell the teapot. You'll notice the typical earthy smell of a new teapot. Then pour cold water in and out the teapot. Repeat these three steps, hot water, smell and cold water several times until the earthy smell of the teapot is sufficiently reduced for your taste. Usually, two or four times are enough. A little warning: don't use boiling water the very first time. The teapot may be used to being cold for a long time and may not stand the sudden heat (especially true for antiques). If you want to be on the safe side, you may want to through away the first brew of the tea you'll do inside.

Teamaster Teaparker does not recommend the other methods where you boil the teapot. He thinks this may clog the pores in the clay. But such pores are essential to the 'breathing' function of the teapot. Without the pores, you may just as well drink from a glazed gaiwan/gaibei.

My humble suggestion is that this reader first clean his teapot like Teaparker suggests and drink several times the same kind of tea with it. He should compare the taste with that of a gaibei. If he is not satisfied with the result, then he may 'season' it according to one of the techniques mentioned. Finally, he could taste the same tea again and tell us if the taste further improved, remained the same or even deteriorated.

Good luck!

Tuesday, May 10, 2005

Que dit le TCE sur le thé chinois?

Votre expert du thé chinois est là pour vous répondre. N'ayez pas peur. (OK, on vous l'a déjà faite plusieurs fois! Je ne la referai plus):

Donc, que dit le TCE sur le thé chinois? Pas grand chose. Faut-il s'inquiéter? Voyons dans le détail:

1. La consommation de gongfu cha va-t-elle encore être permise? Cela ne fait pourtant pas parti de notre héritage culturel européen! D'ailleurs, aucun article ne l'autorise formellement. Voici donc un argument pour le Non. Les partisans du Oui me font savoir que si le gongfu cha n'est pas interdit, il est donc autorisé, car l'Europe est libre. Peut-on croire un argument aussi léger? Le doute est permis.

2. L'Europe va-t-elle protéger les tisanes et thés floraux européens face à la déferlante des Oolong, Long Jin chinois?
La commission n'a pas encore été saisie. Cela dépendra de combien de voix manqueront au Oui peu avant le 29 mai. L'INSEE a été chargée de recenser le nombre de producteurs français qui pourraient profiter des quotas de thé chinois (scoop Teamasters). Tout comme le textile, les travailleurs chinois qui récoltent et fabriquent le thé sont peu payés et le RenMinBi, la monnaie chinoise, est sous-évaluée face à l'Euro. A ce titre, il faudrait limiter toutes les importations chinoises, au risque de vendre moins d'Airbus et de voir l'excédent commercial de l'Europe avec la Chine se réduire.

3. Le principe de précaution, adopté lors de la dernière révision de la Constitution française, va-t-il nous empêcher de faire du thé avec de l'eau bouillante à 100 degrés, comme préconisé par Teaparker? En effet, la précaution voudrait qu'on infuse le thé avec de l'eau tiède pour éviter de se bruler les doigts! La TCE instaure-t-elle le droit de se bruler les doigts? Non. La TCE interdit-elle de se bruler les doigts? Non plus.

Quelle est la conclusion pour les amateurs de thés chinois? Comment voter le 29 mai? J'espère que mon analyse succinte vous aidera à vous déterminer. Je crois, en effet, avoir démontré que la TCE n'avait pas de rapport avec le thé chinois. Vous pouvez donc voter Oui ou Non en toute tranquilité. Quelque soit le résultat, vous pourrez toujours déguster votre gongfu cha.

PS: Vous êtes encouragés à laisser vos commentaires si vous avez plus d'infos comment le TCE autorise ou non la consommation du thé chinois!

Thursday, May 05, 2005

Antique Chinese Porcelain

After going through the shipwrecks (yesterday's post) you may want to start collecting antique Chinese Porcelain. For a tea fan, it seems to be a natural next step on your tea road. Such items can indeed increase your tea drinking pleasure. They are beautiful to look at, carry history and some even 'perform' better than modern porcelain.

But not always. Once, I bought a pair of maybe, antique gaibeis at Taipei's flea market (Hsin Sheng and Pa-Teh Rd). It looked genuine, but the tea I made in them would turn bad. It would give me a heavy feeling on my tongue, like eating clay. Beginner's mistake.

I therefore agree with Jan-Erik Nilsson's recommendation that you have to spend 10% of your antique acquisition budget on books on the subject. But before you spend any money, here is an advice that won't cost anything more than a little of your time: Visit his site. There is a lot of material for all tastes and nice pictures of Chinese antiques.

A cup with Long Jin tea and a floating '1 heart, 2 leaves' (yi xin, er ye). Humm...

Wednesday, May 04, 2005

Antique Porcelain from 7 shipwrecks

Maritime Archaeology Malaysia has a great website with lots of antique porcelain recovered from shipwrecks. The Desaru ship has the most interesting and more recent China ceramics, including some yi-xing teapots! It's fascinating to look at these recovered treasures! Some are even on sale!

Silver teapot

On the picture below, you may notice an expensive silver teapot. Teaparker also used it to brew some Long Jin. I must say the result was very pleasant. The flavors came out in full and without the 'cooked soup' feeling you get sometimes when (mostly low quality) tea is steeped at too high a temperature.

Amazingly, this was not the case, despite using boiling water and a silver teapot, which conducts heat very well. This was the ultimate proof that our West Lake Jin Pin Long Jin is genuine. It also shows good green tea will taste best with water that just reached its boiling point.

Tuesday, May 03, 2005


2 gaibei, a tea taster and a Champagne flute to taste the Jin Pin Si-Hu Long Jin below.

Dragon Well - Long Jin from Si-Hu.

Dragon Well - Long Jin - facts and experiments

Last Sunday, tea master Teaparker introduced us to the Mainland's popular Long Jin tea.

- The original Long Jin comes from Hsi-Hu, in Hangzhou, Zhejiang Province. There are 5 locations in Hsi-Hu producing Jin-Pin (top quality) Long Jin. One of them is Shi Feng.
- The harvest season lasts 1 to 2 months.
- The most expensive Long Jin is picked before Qing Min Jie (pronounce Tching Min Jiey), the tomb sweeping festival (the equivalent of Christians' November 1st). That's when the tea buds are smallest. 1001 Plateaux has a video of how Long Jin is picked. You'll notice they only go for the small buds.
- The price difference (in China) between a Long Jin (or even Bi Lo Chun) picked before and after the festival is roughly 3 to 1!
- Because this tea commands high prices, even in China, there are countless fakes from other regions.
- Real Long Jin is fried without gloves. The one in this second video is fake then. If it is performed by a beautiful girl on a tourist street, then it is fake too.
- Count 500 USD for a pound (500 gr) of top pre festival Long Jin this year in China. If you pay less, you're sure you don't get the real stuff. But if you pay more, you're not sure either!
- For beginners like me, best is to start with post Qing Min festival Long Jin. This is what we had Sunday, and it was already good enough to make me 'drunk'!
- Good Long Jin has no hair floating in the glass. But good Bi Lo Chun has lots of hair.

As for the experiment, we used a glass, 2 gaibeis and a tea taster to prepare our Long Jin.
- The best way to brew remains the gaibei. Glass has the advantage of letting you see the tea leaves, but their color then fades.
- The worst result was with an tea taster used for oolong competitions. The tea was overcooked.
- Against all modern recommendations, teamaster Teaparker says to use water that just boiled to prepare Long Jin (or Bi Lo Chun) tea. He referred to Lu Yu who said that the wrong water or the wromg temperature can ruin a good tea. He also referred to scientific research that found that between 80 degrees and 100 degrees Celcius, the amount of substance released by tea leaves increases by 100%. In other words, the higher the temperature, the more taste you get out of your tea. Not necessarily only good tastes, though. Bitterness is more likely to come out at high temperature. But good teas are supposed to taste just good and not turn bitter. So, for high quality teas, you have to use 100 degrees. If your tea can't stand the heat, maybe he's not so high in quality... (which explains why retailers and the entire world continue to say that you have to use 80 degrees warm water on green tea). However, since green tea is more fragile than oolong, for instance, you have to pour the hot water carefully on the gaibei's wall, not on the leaves directly.

Monday, May 02, 2005

La parole de l'oracle

Après plusieurs mois d'interruption de cours de thé, je suis retourné hier chez Teaparker, mon maitre de thé. Je me suis senti comme Néo allant voir l'oracle dans Matrix. Je reviens avec des réponses à mes questions, et avec des échantillons de thé verts de Chine.

Je lui demandai notamment ce qu'il pense de la technique qui consiste à torréfier à sec ou à la vapeur le pu-er pour décortiquer ses feuilles sans les casser. Récemment, un article de TEMAE et quelques membres du groupe TEA-DISC de Yahoo avaient recommendé cette technique. A son visage fermé, je remarquai sa désapprobation. Il me répondit que les Chinois mettent souvent des glaçons dans le Bordeaux, au grand désespoir des connaisseurs de vins. Pour le pu-er, c'est pareil. Il existe un processus traditionnel pour fabriquer ce thé. Si on ajoute une autre étape, on dénature le goût original du thé et cela ne s'appelle plus du pu-er! Vous voilà avertis!

Décortiquez vos briques, galettes de pu-er à sec et avec beaucoup de patience et de soin! Sinon, vous aurez plus d'un milliard de Chinois qui se moqueront des occidentaux incultes qui utilisent de la vapeur pour décortiquer leur pu-er!